Ce mont est une sorte de montagne, peu haute certes, mais bel et bien présent. Il n’y a pas d’herbe, et la terre semble brulée à certains endroits. Comme toute la terre de Neldur, la foudre ne cesse de s’abattre en ces lieux. Certaines pierres sont donc chargées d’électricité, inoffensives pour les fidèles de Meneldur mais peut-être mortelles pour les autres. La montée risque d’être longue, surtout si le temps est capricieux. Attention aux éclairs !

Terre légèrement vallonnée, d’immenses pics rocheux se dressent un peu partout. Il n’est pas rare de voir un éclair tomber dessus, chargeant d’énergie ces éléments naturels avant qu’eux-mêmes lâchent ces déchargent sur d’autres pics ou sur le sol. Lors d’orages, cela offre un spectacle des plus impressionnants, pouvant laisser croire à une danse entre le ciel et la terre, la roche et la foudre.

La crête de Surion s’étend près de la frontière centrale, jusqu’à un peu plus de la moitié du périmètre de la terre de Neldur. Elle est formée d’immenses pics rocheux, créant une barrière naturelle où, comme partout sur cette terre, la foudre se plait à frapper. N’ayez crainte ! Il existe quelques passages entre ces montagnes rocheuses où vous pourrez passer en toute sécurité… Ou presque. Car à chaque foudre frappant la roche, cette dernière se craquèle et laisse des débris plus ou moins gros dévaler ses flancs.

L’autel de Meneldur se trouve sur le mont d’Oronra. C’est une pyramide à six côtés, d’un jaune luisant dans le noir. Toutes les minutes environ, un éclair touche la pointe et illumine un peu plus, d’un champ électrique, l’autel. Les trente secondes suivant l’impact, un éclair part de l’autel pour retourner dans le ciel. Cet échange continuel signale que la Déesse est bel et bien présent. Mais si, un jour, cet échange si important venait à cesser… Qui sait ce que le peuple de Neldur perdrait alors… ? Ce serait surement un drame dont personne ne se remettrait.

La frontière du peuple de Neldur est marquée physiquement par une chaine de roches étranges, chargée d’énergie, qui semblent se relier de temps à autre par cette électricité d’un blanc presque pur. Mais bien plus qu’une frontière physique, il s’agit là d’une frontière magique et morale : dès lors qu’un autre dieu empiète sur ces terres, l’environnement est modifié au profit du nouveau possesseur, déplaçant cette démarcation physique. De plus, un être franchissant cette limite sait pertinemment et instinctivement sur la terre de quel dieu il marche.