En ces lieux, nul ne reconnait la terre de l’eau. L’eau est boueuse et la terre presque liquide. Beaucoup se sont fait piégés dans ces eaux sombres et boueuses, engloutis sous ce qu’ils croyaient être la terre. Cependant, avec le temps, les Macils ont réussis à reconnaitre la terre ferme du marécage même. Il le fallut bien, puisque ce marécage enrobe une bonne partie des terres, laissant proliférer des reptiles amphibiens tels que des grenouilles, de crapauds, ou des serpents, ainsi que quelques rongeurs ou autres petits animaux. Mais, connaissant les lieux, le disciple pourra rapidement trouver des petits endroits où l’eau y est plus claire et la végétation plus diverse ainsi que la faune plus abondante.

Ce lieu est habité par bien divers êtres aquatiques. Poissons, amphibiens et même crustacés ont élu domicile dans cet endroit, plus ou moins près de la cascade de Celerindal. Ce lieu est parfait pour la détente, offrant un paysage des plus jolis aux passants ; cette détente peut même être prolongée par un bain dans l’eau claire de ce lieu, une eau des plus pures et fraiche en été, mais qui ne tarde pas à geler dès que l’Hiver approche. Au milieu de ce lac se dresse majestueusement l’autel de la déesse des Eaux, qui est accessible par un léger chemin de nénufars et de végétation.

Proche d’une des frontières des terres de Macil, la cascade de Celebrindal se dresse fièrement derrière l’autel de la Déesse Calmcacil. Son doux son parvient aux oreilles de tous aux alentours et la beauté de sa chute envoute bien des êtres. Elle offre, elle aussi, un magnifique paysage ainsi qu’un agréable moment de détente. Peu résiste à l’envie de plonger leur corps dans cette cascade pour apprécier un moment le massage que fourni l’eau tombante du haut de cette roche, dont personne ne sait ce qu’il y a derrière.

Au milieu du lac de Faelivrin, devant la cascade de Celebrindal, se dresse l’autel de Calmcacil, légèrement surélevé. Ce dernier ressemble au Parthénon grecque, en plus petit. Devant se trouve un escalier, ainsi que deux colonnes, d’où partent deux petites chutes d’eau. Personne ne sait d’où ces dernières partent, elles semblent habitées par la magie. Mais le peuple de Macil sait que si jamais ces chutes venaient à disparaitre, leur Déesse ne serait plus là pour les protéger et les aider. Ce serait alors un drame dont ces êtres ne se remettraient peut-être jamais.

La frontière du peuple des Macils est marquée physiquement par une rivière relativement large, entourant toute leur terre, la détachant des autres. Cette frontière reste tout de même habitée par des poissons et donc, fournie des vivres. Cette rivière permet de voir, de loin, la frontière entre les terres. Mais bien plus qu’une frontière physique, il s’agit là d’une frontière magique et morale : dès lors qu’un autre dieu empiète sur ces terres, l’environnement est modifié au profit du nouveau possesseur, déplaçant cette démarcation physique. De plus, un être franchissant cette limite sait pertinemment et instinctivement sur la terre de quel dieu il marche.